Si les mots employés font luire l'espérance,
Sous la cendre des années, poudre froide et grise
Si le foyer éteint couve le désir intense,
Que les charbons noircis rosissent sous la brise...
Sous la cendre des années, poudre froide et grise
Si le foyer éteint couve le désir intense,
Que les charbons noircis rosissent sous la brise...
Alors vienne le vent de l'automne ; jouent et dansent,
Virevoltent les feuilles qui glissent sous l'emprise
Du brasier renaissant d'un feu jeune et immense,
Ô éternité crue, Ô amours incomprises.
Je t'attendrai, dans l'heure qui suit le crépuscule
Dimanche soir si tu veux, et ne point recule
Sous les marronniers de la place du Berry
Tu viendras je le sais, si tu m'aimes toujours,
le sein nu sous l'étoffe de ton vêtement du jour,
Le coeur déjà en prise, aux flammes qui nous consument
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